Lundi 17 au soir, le président de la république, a, une nouvelle fois, présenté le numéro d’acteur qu’il semble affectionner, faussement empathique et faussement solennel. Sur le fond, pas grand-chose de nouveau. Il ne semble pas mesurer que sa réforme des retraites bâclée a durablement fait monter la colère – déjà forte – dans le pays.
Il nous parle d’apaisement. Mais quel besoin avait-il de mettre de l’huile sur le feu en imposant brutalement une réforme dont il sait d’autant mieux qu’elle ne résoudra rien qu’il militait encore, voici peu, contre « cette réforme hypocrite » ?
Il nous parle d’écouter le peuple. Mais ignore-t-il qu’il existe une façon constitutionnelle très simple de donner la parole au peuple : le référendum ? Il s’est montré aussi peu à l’écoute du parlement que des Français, car même le conseil constitutionnel a souligné l’empilement inédit des mesures pour contraindre le parlement.
Il nous parle enfin d’indépendance et de souveraineté. Mais n’est-ce pas lui qui a bradé de nombreux joyaux industriels et stratégiques de la France ? N’est-ce pas lui qui se soumet aveuglément à une Union européenne pourtant en voie de déclassement rapide, et notamment à une Allemagne dont il apparaît chaque jour plus clairement que ses intérêts sont contraires aux nôtres ?
N’est-ce pas lui qui a détruit notre filière nucléaire qui était l’un des piliers majeurs de notre indépendance ? Lui qui a vendu Alstom aux américains ?
Bref, son allocution apparaît en réalité comme la dénonciation de son action ! Il n’y a aucune chance qu’elle améliore la situation de la France et des Français. Ce président est un démolisseur.
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