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Photo du rédacteurSébastien Meurant

Parler de la souveraineté Française c’est nécessaire, mais le faire concrètement c’est mieux



Le gouvernement a autorisé le rachat de 131 entreprises sensibles par des investisseurs étrangers en 2022.

Ces rachats sont menés pour l’essentiel par des investisseurs non-européens. 124 acquisitions avaient déjà été autorisées en 2021.


Ainsi, le fabricant de composants électroniques Exxelia, qui fournit notamment l’avion Rafale, est passé sous le contrôle de l’entreprise américaine Heico. De même, l’une des principales entreprises françaises du secteur de l’intelligence économique, ADIT, a été rachetée par le fonds d’investissement canadien Sagard.


La société de conseil et d’analyse financière Proxinvest, unique agence française en conseil de vote, est maintenant dans les bras de l’Américain Glass Lewis. Le fournisseur d’énergie verte Plüm, lui, est désormais sous le contrôle d’Octopus Energy, leader britannique des énergies renouvelables.


Enfin, le spécialiste de l’énergie photovoltaïque Reden Solar a été racheté par un consortium d’investisseurs australiens, allemands et canadiens.


Néanmoins, ces rachats d’entreprises stratégiques ne se font pas sans conditions. Dans la moitié des cas, Bercy a réclamé aux acquéreurs des engagements sur l’emploi ou encore sur le maintien du siège social en France, précisent Les Échos.


De plus, la majorité des demandes de rachats sont soit refusées, soit retirées par les investisseurs eux-mêmes. Enfin, l’État exige de conserver 25% des droits de vote dans les entreprises passant sous contrôle étranger, contre 10% seulement avant 2020.

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