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Réintégration des personnels soignants ou en contact avec des personnes vulnérables

Question écrite au gouvernement posée le 11/05/2023 par Sébastien Meurant à M. Olivier Veran - ministre délégué auprès de la Première ministre, chargé du renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement



M. Sébastien Meurant attire l’attention de M. le ministre délégué auprès de la Première ministre, chargé du renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement, sur la réintégration des personnels soignants ou en contact avec des personnes vulnérables (agents administratifs, aides à domicile, sapeurs-pompiers, ambulanciers...) à la suite des propos qu’il a tenus, qualifiant ces derniers de « gens qui doutent de la science ».


La France a pris la décision de rendre obligatoire la vaccination des personnels soignants contre la covid-19 le 15 septembre 2021. Cette obligation vaccinale n’a été reprise que dans un nombre limité de pays dans le monde parmi lesquels on trouve notamment : l’Italie et la Grèce, mais aussi dans une moindre mesure l’Australie ou encore le Royaume-Uni uniquement pour le personnel travaillant en maison de retraite.


Le 20 février 2023, la Haute Autorité de Santé a pour la première fois ouvert la voie à l’abandon de cette mesure, puis a confirmé cet avis dans des travaux publiés le 30 mars dernier. En suivant l’avis de la HAS, le gouvernement mettrait ainsi fin à une situation inédite en Europe, la France est en effet le dernier pays à envisager la réintégration de ses soignants non-vaccinés.


Au-delà de l’injustice vécue par les milliers de médecins, infirmiers, et autres personnels soignants et administratifs contraints à choisir entre la vaccination et la suspension voire le licenciement, l’obligation vaccinale a privé notre système de santé – déjà bien malade – de plusieurs dizaines de milliers d’hommes et de femmes à un moment où chaque personne compte. Se passer de personnel soignant et fermer des lits en pleine pandémie restera comme l’une des pires décisions prises par le gouvernement.


Le recul que nous avons aujourd’hui, met en exergue le caractère dogmatique de cette décision qui, faisant fi du principe de précaution, n’a pas suffisamment pris en compte les inquiétudes en lien avec les effets indésirables de ces vaccins élaborés en un temps record. Il y a peu de temps le ministre de la Santé allemand, M. Karl Lauterbach, soulignait lui-même vouloir lancer un programme pour mieux rechercher et traiter les conséquences négatives de la vaccination.


Dès lors, il souhaiterait savoir pourquoi la France a décidé de poursuivre l’obligation vaccinale pour les soignants de manière quasi unique au monde, sans parfaitement connaître l’étendue et la dangerosité des effets indésirables des vaccins ARNm ? Il souhaiterait aussi savoir si un travail d’objectivation et de transparence concernant l’évaluation de la balance bénéfices/risques sera prochainement effectué afin de qualifier, quantifier et communiquer sur la dangerosité des effets indésirables desdits vaccins ?


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En attente de réponse du porte-parole du Gouvernement

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