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Hommage aux forces de l’ordre et aux milliers d’élus courageux



Hommage aux forces de l’ordre et aux milliers d’élus courageux qui passent leur nuit à protéger les biens publics.


Pour la quatrième fois, la nuit dernière a été le théâtre d’émeutes et de pillages – toujours au prétexte de protester contre la mort d’un jeune délinquant.

La plupart des médias se félicitent d’un calme relatif. On ne serait pas surpris que cela provienne des « éléments de langage » du gouvernement, lequel semble considérer que twitter, faire des allocutions, se mettre en scène constituent les formes supérieures de l’action politique. Comme naguère dans les régimes communistes, où le politburo se félicitait gravement de la hausse vertigineuse de la production de blé quand la population crevait de faim faute de récoltes !

« Pourtant, le réel ne se laisse pas aisément « charcuter » et il reprend ses droits »


On ne compte plus les biens saccagés et les symboles de la république, écoles, mairies et autres brulés.


Soyons sérieux, la France s’enfonce dans le chaos et nos dirigeants, toujours imbus de leur logique technocratique et de leur utopie de mondialisation heureuse, ne savent pas quoi faire. La gauche « responsable » – c’est-à-dire Macron-compatible – et le gouvernement appellent au retour de « l’ordre républicain » (sans rien proposer pour cela). La droite demande l’état d’urgence – ce qui est au moins une piste sérieuse pour rétablir l’ordre.


« L’heure n’est plus à s’interroger sur l’application ou non de l’état d’urgence »


Il faut changer en profondeur notre vision du maintien de l’ordre et notre vision de la justice. On sait en effet qu’une partie des interpellés sont mineurs et que les mineurs ne sont à peu près jamais embastillés et que, par conséquent, ils sont aussitôt relâchés et peuvent revenir dans les heures qui suivent sur les lieux de leurs délits, auréolés d’une nouvelle gloire, perpétrer de nouveaux méfaits !


La tragédie des « sauvageons » pour reprendre une expression d’un ancien ministre de l’intérieur, c’est de n’avoir jamais trouvé, ni de tuteur, ni de limite à des comportements asociaux et illégaux.


C’est absurde. Tout comme est absurde l’injonction faite aux forces de l’ordre de maintenir l’ordre mais sans pouvoir seulement se défendre elles-mêmes !


« De toute évidence, il faut aller au contact »


Chaque fois ou presque qu’un maire courageux s’est interposé entre les pillards et sa mairie ou un autre bâtiment public, il a obtenu gain de cause. Je félicite mon ami Bernard Jamet qui a sauvé seul la mairie de Sannois.

« Il faut arrêter la chienlit! »

C’est la démission de l’autorité – de toute autorité que M. Macron, ses disciples et ses mentors, en soixante-huitards attardés, considèrent toujours comme rétrograde et réactionnaire – qui est en cause. Les policiers et les gendarmes devraient évidemment aller au contact des voyous. Le syndicat de la magistrature devrait être dissous.

M. Macron a commencé son chemin de Damas en appelant à l’aide l’autorité parentale après avoir tout fait pour détruire la figure du père (mot rayé des documents administratifs). Ira-t-il jusqu’à reconnaître que l’autorité de l’État peut, elle aussi, être la condition d’exercice de nos libertés ?

« Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant »

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