top of page

J'ai l'honneur de vous présenter ma liste aux élections sénatoriales 2023



Chers collègues, chers amis,

J’ai l’honneur de vous présenter la liste que je conduis aux élections sénatoriales du 24 septembre 2023. Sénateur sortant, je suis entouré d’élus locaux courageux et expérimentés exclusivement guidés par la défense de nos communes, de notre département et de notre Nation.

Pendant toute la durée de mon mandat, j’ai constaté, comme vous, l’installation d’un régime de moins en moins parlementaire avec un gouvernement abusant des procédures accélérées, des ordonnances, des articles 49-3, 47-1, des absences de réponses privant progressivement le droit fondamental du Parlement à contrôler l’Exécutif. Cette dérive vers un pouvoir autocratique ne doit pas nous faire oublier l’esprit de Montesquieu et la nécessité de contre-pouvoirs. Nous sommes passés de l’esprit des lois aux lois sans esprit. Le « en même temps » et les réglementations contradictoires conjuguent crise morale, autoritarisme, inefficacité et :

 

Au final, c’est la « chienlit », comme aurait dit le Général de Gaulle

 

Les derniers jours d’insurrections urbaines montrent que la situation de la France n’a jamais été aussi préoccupante. Dès 2018, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb déclarait : « Aujourd’hui on vit côte à côte… Je crains que demain on vive face à face ». Nous y sommes! Crise politique, crise sociale, ultra-violence, trahison des élites, président jupitérien hors sol… En une phrase, notre démocratie est malade.

Le constat est terrible : la France est championne des déficits en Europe, cumulant le record des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires. L’État est obèse et impuissant, malgré 3000 milliards de dettes ! La charge de la dette annuelle va passer de 30 milliards en 2020 à 80 milliards en 2027 ! Alors même que les services publics de base comme :

 

l'éducation, la santé, la police ou la justice

sont déjà au bord de la rupture…

 

En commission des finances, j’ai vu et dénoncé le désordre de nos comptes publics, la faiblesse du parlement pour contrôler les dépenses masquant ainsi la situation réelle du pays. Du « ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye » de François Hollande, au « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron, la filiation idéologique est la même, le résultat est lui aussi le même : l’appauvrissement des Français et l’affaiblissement de la France. Pendant ce temps, les territoires perdus de la République prolifèrent avec le soutien de l’extrême gauche et des délinquants – nous le constatons dans notre propre département.

Rapporteur spécial de la mission immigration, asile, intégration, j’ai vu et dénoncé (sans beaucoup d’appui) le détournement de nos lois et procédures au profit des trafiquants d’êtres humains qui font leur lit de la misère humaine. En laissant faire, l’État est complice ; car « l’accueil » chaque année de plus de 500 000 personnes (l’équivalent de la ville de Lyon !) ne peut se faire sans mettre à mal notre identité et notre État-providence en termes de soins, de logement, d’éducation et évidemment d’assimilation.

 

Ce que l'État laisse faire, nous le payons dans nos communes

 

La France est devenue un gigantesque guichet pour toute la misère du monde. Il ne faut pas chercher plus loin la déliquescence de notre État-providence et de notre fameux « modèle social ». Comment seront nos villes, comment sera notre département, comment sera la France dans 30 ans ? Il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte que nous allons vers la libanisation du pays. Cette partition de notre société se manifeste jusque dans notre département où Samuel Paty a été odieusement assassiné.

La démocratie française a besoin d’un Sénat fort garantissant l’équilibre des pouvoirs et la liberté. Avec Isabelle Rusin, Bernard Jamet, Sabrina Ecard, Lionel Lessaint, Nicole Bergerat, Denys de Magnitot et le président de notre comité de soutien, Didier Guével – maire du Plessis-Gassot –, nous croyons en la France et aux grandes valeurs humaines que sont le sens de l’honneur, le respect de la parole donnée, la fidélité, la justice et le courage.

 

Nous mettons au-dessus de toute autre considération

la France et la politique du bien commun,

celle qui pense à long terme pour les prochaines générations

 

Vous pouvez compter sur nous pour défendre l’autonomie fiscale et financière des collectivités, très affectées par la disparition de la taxe d’habitation et la recentralisation macronienne. Le millefeuille territorial et les finances locales ont atteint un stade d’obsolescence qui exige des actes forts. Les innombrables normes et réglementations en tout genre, qui forment une chaîne de contraintes de plus en plus lourdes, doivent impérativement être simplifiées.

Nous continuerons à nous battre contre le rouleau compresseur technocratique du toujours plus gros, plus concentré, plus de normes (SRU, ZAN, ZFE...). Nous nous battrons contre l’écologie antisociale et pour une écologie du bon sens, enracinée dans une économie locale dynamique, adossée à des frontières qui ne soient pas des passoires. Nous défendrons la liberté communale, car la démocratie s’exerce concrètement au sein des communes. À défaut, ce n'est plus qu’un slogan vide de sens.

 

Porter atteinte aux villes et villages de France,

c’est porter atteinte à la liberté des Français

 

Nous vivons dans le Val d’Oise et nous ne nous résolvons pas à voir notre département se dégrader année après année. Les raisons qui m’avaient poussé à me présenter en 2017 sont plus vraies encore aujourd’hui qu’hier : notre département doit être représenté par une droite de conviction qui ne se contente pas de l’entre-soi des notables et des petits calculs électoraux. La droite que nous incarnons est enracinée dans nos territoires et s’appuie sur le réel. Nous ne serons pas le faux nez du centre gauche en quête d’un fauteuil ou d’une bonne grâce du tout puissant locataire de l’Élysée.

 

Nous préférons les actes aux paroles

et la cohérence à l’électoralisme

 

Notre département est, à beaucoup d’égards, un laboratoire – à la fois des richesses qui pourraient permettre à la France de s’affirmer dans le monde et des risques qui peuvent la conduire à l’implosion et à la disparition. Le Val d'Oise mérite que nous nous battions pour lui. Comme la France mérite que nous nous battions pour elle – quoi qu’en pensent les « élites » mondialisées qui voudraient l’enterrer en silence.

Et c’est bien pour nos communes et pour notre patrie que nous souhaitons, avec votre soutien, continuer à nous battre au Sénat. Nous avons besoin de votre confiance comme vous pouvez compter sur notre engagement !

Avec tout mon dévouement,

Sébastien Meurant

 

Soutenez la liste « Résistons pour exister au service de nos communes et de la France » qui, sans ambiguïté porte les idées gaullistes, l’attachement à la souveraineté nationale et aux libertés communales.


1 vue0 commentaire
bottom of page